Colocation pour un séjour professionnel, les erreurs à éviter
La colocation est un modèle d’hébergement qui connaît un succès fulgurant depuis plusieurs années. Elle offre de nombreux avantages non négligeables aux particuliers qu’il s’agisse d’un étudiant, d’un chercheur d’emploi ou encore d’un professionnel.
Pour le cas particulier de la colocation pour un séjour professionnel, il existe un certain nombre de pièges qu’il convient de connaître et d’éviter pour que tout se passe dans les meilleures conditions possibles. Ci-après, découvrez quelles sont-elles ?
Le piège du mandat cash
Dans le domaine de la colocation, il existe de nombreuses arnaques auxquels les personnes qui cherchent un logement doivent faire attention. Il en est ainsi notamment du piège au mandat cash. C’est l’arnaque le plus répandu en matière de location. La démarche de l’arnaqueur est assez simple à cerner.
Lors de la publication de son annonce, il va proposer un loyer nettement inférieur à ce qui se pratique sur le marché en prétextant qu’il veut trouver rapidement des colocataires. Il va alors demander aux futurs locataires de faire un virement mandat cash.
Il va justifier cette requête par le fait qu’il va devoir se déplacer pour faire la visite étant donné qu’il habite loin. Sauf qu’une fois l’argent versé, il ne sera plus joignable. Il est alors recommandé de bien s’informer avant de s’engager dans une colocation pour un séjour professionnel.
Fournir des documents personnels à la demande du bailleur
Il faut savoir que certains professionnels qui sont à la recherche d’un appartement ou d’une maison pour une colocation se heurtent à des propriétaires qui leur demandent des documents personnels.
Certains bailleurs de mauvaises fois peuvent les utiliser contre les colocataires. Chaque personne qui s’engage pour une colocation pour un séjour professionnel doit savoir qu’il y a 3 documents bancaires à ne pas transmettre au loueur. Ce sont notamment :
- Le relevé de compte bancaire ou postal
- L’autorisation de placement
- L’attestation de bonne tenue bancaire.
Les colocataires sont aussi en droit de refuser de fournir aux propriétaires des justificatifs sur leur situation financière. Il peut s’agir d’une attestation d’absence de crédit en cours ou encore les renseignements concernant le fichier national des incidents de remboursement de crédits aux particuliers. À noter également que le bailleur n’a pas le droit de requérir des futurs locataires le versement d’une somme d’argent pour réserver le logement.
Le piège d’une colocation consentie contre service
Les travailleurs qui sont à la recherche d’une colocation pour un séjour professionnel peuvent aussi dans leur quête tomber des propositions de colocation contre service en plus des loyers. Dans certains cas, il peut arriver que des seniors offrent en colocation leur maison pour bénéficier d’une présence la nuit ou qu’une famille propose une chambre en contrepartie de travaux ménagers ou de soutien scolaire.
Certaines offres de colocation peuvent aussi contenir des suggestions pour un appartement contre des services sexuels. Pour ne pas tomber dans ce genre de piège, il est important de bien s’informer sur les termes du bail de colocation avant de s’engager afin d’éviter les mauvaises surprises.